QUE CHOISIR ?

   Il arrive à chacun de nous de se voir confronter à des situations nécessitant une réaction de notre part.Comment réagir?Que faut-il suivre,notre premier mouvement ou le second? Devons-nous réagir de façon spontanée ou de manière réflèchie.Tel est le problème à résoudre,tout en sachant que le premier mouvement et le second mouvement peuvent aussi bien s'opposer que s'identifier,sans préjuger de leur valeur et justesse.Après combien de situations,ne nous sommes-nous pas dits:"j'aurais dû temporiser,réflèchir et décider ensuite",ou au contraire," j'aurais dû suivre ma première réaction". Par conséquent,il s'agit de reconnaître dans les deux cas de figure,le bien-fondé de toute décision.Comment? Y a-t-il un moyen de s'en sortir de ce dilemne?

Comments

[Ali Z]

Merci pour vos commentaires ,car ils donnent des indications précieuses.
Voyageur nous indique la phrase clée :"comment y aller".Je pense que l'on saura comment y aller,
dans la mesure où l'on connaît sa personne,
notamment ses penchants.Imprégnée de sagesse et faisant fi de son amour-propre,notre personne réagira,dans les deux cas de figure,d'une façon
juste et conforme aux valeurs.Impulsive et manquant de sagesse,notre personne doit "conjuguer l'humain et le divin",pour aboutir à un réaction prise en fonction de valeurs.L'expérience et l'âge aideront en ce sens.
Vos réponses démontrent que vous possèdez et la connaissance et la sagesse.Merci

[Voyageur]

j'ai lu ton billet plusieurs fois, plusieurs jours de suite.
Impossible d'y mettre un comm.
Les soufis disent: "Agis selon ta première impression, si tu réfléchis, c'est déjà trop tard" mais cela est à manipuler avec beaucoup de précautions.
Alors, agir comme cela nous semble "bon", "juste" et s'en remettre à LUI.

Causalité ? Enchaînement d'évènements voulus ? voulus par qui ? Quelle que soit la route choisie, si tu dois aller de A à B, tu arriveras à B.
La route qui semble la plus tortueuse est parfois la bonne et inversement. Accepter cette route quelle qu'elle puisse être. Le coeur de ta question, telle que je la comprends, n'est pas où aller, mais comment y aller. Et je pense que l'essentiel est de saisir le sens de la route à suivre malgré ce qu'elle semble être et qui peut parfois nous rebuter. IL sait ce qu'IL fait, nous ne le découvrons que bien plus tard. Alors quel que soit le "choix", si, comme le dit JT il y a ou il n'y a pas de choix, avancer et marcher en confiance.

Que ta route soit belle et qu'IL te la rende facile.

[JT]

Nous connaissons tous ce douloureux dilemne!
Cette question que tu poses, concernant le bien fondé d'une décision comprend LE paradoxe qui rend toute réponse impossible. Car pour une homme de foi, il s'agit de mélanger le plan humain et le plan divin en les dissociant l'un de l'autre! Cette phrase est gênante et pourtant nous n'avons de cesse de la conjuguer...
Ces jours-ci particulièrement, je médite sur la notion du choix (celui dont nous pensons disposer) en pensant fort que ce que nous appelons choix n'est pas autre chose qu'un accueil ciblé.
Nous ne sommes capable d'accueillir vraiment QUE ce que nous sommes capables de recevoir de bon coeur. Bien souvent nous acceptons de mauvaise grâce en disant "je n'avais pas le choix"...

Nous prenons les décisions de manière différentes selon l'âge de notre vie et personne ne peut juger le bien-fondé autrement qu'en raisonnant avec des *si*, donc une non-réalité, non vécue, non-réalisée, inexistante! De quel jugement s'agit-il donc?????