26 novembre 2007
L A D E T T E I M P A Y E E
Contracter une dette, c'est prendre un engagement qui, non tenu, peut procurer des désagrèments à l'intéressé. Indépendamment des poursuites judiciaires et autres, courues par la personne endettée, celle-ci s'exposerait à d'autres risques, après sa mort. Il est une tradition islamique qui incite à honorer toute dette, notammentd dans certaines conditions, comme un état morbide ou une absence prolongée. Tout prétendant au pélerinage aux Lieux Saints de l'Islam, est moralement tenu de s'acquitter de ses dettes, avant d'entreprendre le voyage, qui s'étalait sur plusieurs mois avant l'apparition des moyens rapides de déplacement. Actuellement, il dure un mois environ. Quelle fut extravagante ma surprise sur le sujet, quand j'avais lu une anecdote rapportée par Camille Flammarion (Après la mort.Editions J'ai lu A311) et citée par Alain Sotto/Varinia Oberto (Au delà de la mort-Nouvelles recherches parapsychiques. Editions J'ai lu A368). L'anecdote relate l'évènement vécu par l'évêque d'Alger Mgr Pavis qui, un soir, lisant tranquillement son journal, vit apparaître devant lui un de ses paroissiens, décèdé quelque temps plus tôt. Il l'entendit prononcer ces paroles : "Vous qui m'avez aimé, secourez-moi! J'ai laissé une dette impayée, acquittez-la, afin que je cesse de souffrir." Puis il précisa le nom et l'adresse du créancier; ce que fit l'évêque dès le lendemain. Fait étrange, surtout quand on le lie à la Tradtion qui met l'accent sur la gravité du sort du mourant, pour dette impayée.
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