L' Accueil inaugural dans une enceinte élitiste
Il y a vingt-cinq siècles, un certain maître de la Grèce Antique fonda une école destinée à former des hommes utiles à la socièté. L'accès à l'enseignement se faisait avec rigueur et le régime de vie était contraignant. Lors de la séance inaugurale, le maître questionna plusieurs élèves sur leur origine natale et sur les noms et prescriptions de leurs différentes divinités locales. Il conclut la séance par ces paroles :
" Si je comprends bien, vos différents dieux vous prescrivent plus ou moins les mêmes choses, à savoir, faire le bien et éviter le mal. Par conséquent, ils doivent avoir un maître qui les initie. Puis il se mit à répèter : l'Unique, l'Unique..."
Cette école a rayonné à travers les siècles et ne cesse de l'être jusqu'à présent.
Telle est l'introduction d'un blog de groupe visant à regrouper des idéalistes qui, malheureusement à cause d'un impératif imprévu, n'a survécu que quelques jours. Une note suivante fut écrite, sur l'inspiration du moment :
Il arrive parfois à l'individu de se trouver emporté par un élan prometteur, qui ne lui ouvre pas la porte d'accès à l'un de ses idéaux, mais qui le laisse espèrer en lui procurant enthousiasme et joie, grandissant au fil des quelques jours écoulés, avant que ne tombe l'épée de Damoclès. Un impératif imprévu, une maladie d'apparition brusque ou une disparition inattendue, viennent mettre un terme trop prématuré à l'envol. L'élan est brisé, la phase joyeuse est stoppée, l'idéal retourne à la case des rêves et la vie reprend son cours cruel, anéantissant les perspectives ébauchées et neutralisant toute volonté d'envisager une nouvelle expérience. Le mal ressenti a pour remède unique,l'écoulement du temps.