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La blog d'Alizem
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8 septembre 2006

Une histoire vécue

 

J'y ai vu de grands hommes; d'ordinaire ils n'y réussissent pas; j'entends les vrais grands hommes; et s'ils se jettent dans la conversation, ils choquent ou sont choqués."

  A la relecture de cette sentence de Thomas GRAINDORGE,émergea l'idée  de rapporter l'histoire d'une personne,dont le parcours de trente cinq ans conforte les affirmations de la citation.Cette personne, ne se considérant nullement comme un grand homme aux deux sens des termes, a néanmoins traversé des péripèties multiples et diversifiées,dont les issues s'étaient avérées malheureuses.En plus de son activité professionnelle menée durant trente quatre ans,avec les qualités et les normes requises, il s'adonna à des oeuvres bénèvoles dans les domaines social et sportif.Il fût sollicité très tôt,pour prendre la présidence du club de foot-ball de sa ville.il y demeura trois ans.Sa qualité de médecin et son engagement sans réserve consenti en faveur du sport le hisserent,par le biais des élections, à la responsabilité de président de l'Assemblée Populaire de Wilaya (département).Bien qu'ayant été confronté,pendant trois ans aux intrigues et aux bassesses,il allait,durant les cinq années de son mandat, découvrir toute la méchanceté et la vilènie des êtres humains.Imprégné par une citation par laquelle il avait conclu sa dissertation d'examen au baccalauréat et qui lui avait valu une bonne note,il "ne rusa pas avec le sacrifice et il ne le fuya pas, il l'accepta." Motivé,partisant du tout ou rien, exigeant beaucoup de lui-même et assez des autres, il s'attira, au fil des années, l'animosité de ses collègues de l'assemblée et celle de ses partenaires de travail(les autorités administratives).N'ayant sollicité aucun privilège matériel,même pas celui auquel  il avait droit,il mit dans la gène ceux qui désiraient en obtenir et les services administratifs auxquels il n'était tenu par aucune redevance.En fin de compte,tout le monde avait intérêt qu'il disparaisse de la scène pour pouvoir y danser. Son intégrité couplée à sa déception l'incitèrent à ne pas prétendre à un deuxième mandat.Même pas un an après, suite à des sollicitations par les responsables politiques locaux,il se retrouva en tant que président du comité départemental du Croiqssant Rouge,à titre de bénèvole, poste qu'il occupa pendant dix huit ans,où il aura l'occasion de boire le calice jusqu'à la lie. On l'avait placé à la tête du comité,non pas comme voie de garage,il n'en avait pas besoin,son cabinet médical lui procurait suffisamment de satisfactions morales,en plus de l'aspect matériel; mais on visait à en tirer le maximum de lui,pour relancer un organisme moribond,indépendamment de l'aspect contraignant et marginalisant,visée bien sûr non déclarée.Etant égal à lui même et conscients des nobles objectifs de sa mission,il se lança, avec corps et âme,dans l'aventure combien contraignante réconfortante et parfois révoltante.Ceux sont ses premiers moments de révolte contre la nonchalance,la fourberie,le désir du pouvoir,observés au niveau de sa hiérarchie supérieure centrale,qui lui causèrent son éloignement,et par la suite son éjection et même plus  que cela.Car,il était choqué par les imbécilités qu'il entendait et la mesquinerie des moyens utlisés pour la sauvegarde des privilèges,et il choquait par ses interpellations fondées,par ses propositions objectives mais répugnantes et par son attitude constante.Il pouvait et il avait le droit de se permettre d'être critique,exigeant et intraitable, car il avait démontré,horizontalement et verticalement, ses capacités de conception et d'action.L'histoire se poursuivra pochainement.

SUITE DE L'HISTOIRE: Au préalable,il s'excuse auprès des lecteurs pour les fautes
d'orthographes commises.Ainsi,au fil de l'action et du temps,était-il parvenu à avoir,
d'un côté et en sa faveur à l'échelle locale,d'une part,les résultats probants enregis
trés au profit de l'Association,consistant en investissements en biens immobiliers,
réalisés à la moitié du coût réel,grace aux aides matérielles réunies,et d'autre part,
les équipements achetés et acquis,allant dumtériel roulant au matériel d'école de couture,de jardin d'enfants,de salles polyvalentes et d'unités artisanales, l'ensemble
représentant un capital non négligeable.Sur le plan social,il fit assurer une aide financière et en nature aux nécessiteux,une formation en arts ménagers aux jeunes filles une rééducation des détenus par le travail sur chantiers ouverts en vue de leur future réinsertin sociale;il prodigua une formation en secourisme à plusieurs sections
de jeunes,avec mise en place d'un groupe spécialisé autonome d'intervention d'urgence
en cas d'intempéries,de séismes ou autres.A l'échelle nationale,il fût chargé de plusieurs missions comme l'organisation des secours,des rencontres nationales et internationales des jeunes,des campagnes de solidarité envers des pays victimes de catastrophes naturelles ou en état de guerre.Dans ce cadre,il convoya en Irak,lors dela première guerre du Golfe,sous l'égide du Comité International de la Croix Rouge de
Genève (C.I.C.R.),une équipe médicale composée de quatre-vingt douze spécialistes.Deux ans plus tôt,il s'était rendu en Arménie victime d'un puissant séisme,pour manifester
la solidarité morale et matérielle du C.R.A.
De l'autre côté lui faisaient face l'insuffisance dincompréhension et les réticence
des des autorités locales,comme quoi le monopole étatique de l'époque ne permettait
pas le piètinement de leurs plates-bandes;pour ce elles ne le voyait pas uniquement du bon oeil.Son image s'assombrissait, également,par l'ingratitude et la jalousie de
certains de ses collaborateurs,entretenues et exacerbées par son infléxibilité à
sauvegarder les biens de l'organisme.C'est parce qu'il demanda à l'un d'eux, la restitution d'un bien que le comité avait mis à sa disposition ,pour une période déterminée,que la machination diabolique se mit en branle, pour ne s'arrêter qu'une fois l'objectif visé fût atteint.Le but était son élimination et tous les moyens utilisés allaient justifier la fin.Il fallait le discréditer au niveau local et central.Au niveau local,les coalisés, autour d'ambitions et d'aspiration à des privilèges, avaient du,certainement,avoir recours à lui attribuer une teinte politique
que le premier responsable administratif du département avait en horreur.Ce qui
exoliqua le refus de ce responsable de le recevoir,lors d'une tentative d'une visite
de courtoisie,àl'occasion d'une fête nationale;Et depuis ce fût la coupure des relations normales qu'ils entretenaient.Au niveau central,le nouveau promu à la présidence nationale du Croissant Rouge,rancunier et craintif pour son poste acquis au
détriment de l'éthique et de l'esthétique,était aux aguets 'une éventuelle occasion
pour éliminer un rival de poids.Connaissant cet état de fait,les coalisés firent leur oeuvre de sape,qui donna ses fruits amers pour lui et sucrés pour eux.Ils profitèrent
de l'approche du renouvèlement du comité départemental,pour entreprendre une campagne
de dénigrement et de recherche d'adhérents à leur cause.L'intéressé orit connaissance du complot,auquel il ne voulut guère l'affronter.Il s'était dit:ils vont agir en fonction de ce qu'ils valent réellement et j'accepte leurs sanction dans un sens ou d'ans l'autre.Il avait son équipe qui était minoritaire.Sur ce point de majorité et de minorité,il avait son opinion qu'il proclamait les moments opportuns.Pour lui,la minorité est l'élite qui par définition est réduite au petit nombre;par contre,la majorité représente le plus grand nombre,duquel seule la
médiocrité sort

SUITE ET FIN : Ceux sont ses lectures,ses observations et son expérience qui l'ont affermi dans ses idées.
Il fût écarté de la présidence du comité.Il allait,durant les jours,
suivants,goûter à la tranquilité de l'esprit,au repos moral et physique,
à la joie de se consacrer à sa famille,à sa profession et à lui-même,
élèments dont il avait perdu le plaisir et la saveur depuis plusieurs
années.Mais la méchanceté et la vilènie,n'étant pas arriver à leur
comble,allaient le frapper d'une façon plus dure.Les coalisés,après avoir savouré leur victoire,avaient du ressentir quelques remords.Pour
s'en débarasser et pour justifier leur acte auprès d'eux-mêmes et des
autres,ils décidèrent de le mettre à l'index du public,dont il avait gagné la sympathie et le respect,par son oeuvre;Il fallait agir au plus vite.Le procédé et la voie étaient tout tracés,d'autant plus que le
climat politique national de l'époque encourageait les démarches malveillantes.Combien de cadres gestionnaires de sociètés furent incriminés à tort,avec les répercussions malheureuses sur leur vie familiale et professionnelle.Les comploteurs agirent auprès du premier
responsable national du C.R.A. qui impliqué dans l'intrigue,ne put
qu'accorder un e bonne oreilleà leur revendication.Ainsi,sur proposition de ce responsable,une action fût menée contre l'ex-président départemental de l'association,dont l'issue fût le coup de grâce pour lui et le triomphe rassurant pour les autres.En quelques jours,il se retrouva dans un no man's land,séparant le monde d'ici-bas de celui de l'au-delà,pour quelques temps.MAIS,"l'on ne saurait dissimuler le soleil avec un sas." Et lumière fût,rendant plus de respect et d'estime à la personne qui a vécu cette histoire.
Comme épilogue,on peut dire sur cet homme simple,issu du peuple et non pas du grand monde,qu'il n'avait pas réussi sur certains plans,
qui pour lui,ne constituaient les véritables motivations de ses actions.
Il aurait pu faire de son cabinet médical une clinique;il aurait pu
percer dans la hièrarchie politique;il aurait pu s'accaparer la présidence d'un organisme,auquel il s'était dévoué,en étant moins engagé
et plus souple et en fermant les yeux sur certains aspects révoltants.
Pratiquement,il avait manoeuvré de telle manière pour rester fidèle à
son objectif principal de départ.Il était animé par la volonté ferme
d'être utile à son prochain,notamment le faible,défavorisé par le sort.
En un mot,il voulait faire du bien;mais le bien a sa propre rançon.Le
bien n'est accessible qu'aotès avoir payé la rançon,dont la nature,
selon l'ordre des choses, ne pouvait être que le mal à subir.Là,ne
tombe-t-on pas dans la logique divine,contraire à celle de l'homme.
Dieu n'avait-il pas dit à la mère de Moïse:"si tu crains pour ton fils,
jettes-le dans le fleuve." Pour obtenir du bien;il faut s'exposer au
mal.C'est le prix à payer pour mériter la récompense de ses bonnes
actions.Dieu a ses moyens et se voies que l'esprit humain ne saurait concevoir.
Ho,homme,saches que ta petitesse et ta faiblesse font ta
grandeur,dans la mesure où elles s'imprègnent du sacré et du transcendant.

 

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